Pour ce séjour dans le désert des Monegros, il y avait deux rando en une.
Une de quatre jours et une autre de trois jours.

Version 4 jours

J’ai retrouvé mercredi soir les 4 participants de la version quatre jours :
– François, le plus jeune du groupe, venu de Bretagne au guidon de sa T7
– Alexandre, Régis et Marc. 3 amis venus de Paris et qui rouleront avec nos CRF 250 de location.
Notre première journée de randonnée moto sera vraiment idéale.
Petit groupe avec de l’expérience, bon rythme, soleil, température top et piste sèche !

Version 3 jours

Le soir venu, nous retrouvons les nouveaux arrivants qui vont participer à la version 3 jours.
Ils sont nombreux. Alors pour garder ce côté petit convivial de nos randos, Jérôme est venu me prêter main forte et a assuré le guidage d’un groupe.
Pour compléter mon groupe de départ, nous avons accueilli Anthony au guidon de sa KTM 1290 et Gabriel un habitué venu avec son CRF 300.
Jérôme de son côté guidera Anthony, Florian et Luca. Ils roulent tous les trois au guidon de nos CRF de Location. David roulera sur une T7 bien équipée (ce qui aura son importance comme vous pourrez le constater un peu plus tard), et Sandra enfourchera son 400 DRZ.
La seconde journée pour ceux qui participent à la version quatre jour ou la première journée pour ceux de la version trois jours sera comme la première journée de la version quatre jours ! ah oui il faut suivre pour ne pas perdre le fil … une journée de rando de fin de saison comme on les aime : des paysages incroyables, des conditions météo vraiment top et des pistes super roulantes ! Une journée véritablement idéale.

Nuit pluvieuse, piste piégeuse

Mais comme les journées se suivent mais ne se ressemblent pas, nous allons radicalement changer d’atmosphère en l’espace d’une nuit pluvieuse…
Le lendemain, le décor est tout autre : il pleuviote légèrement, et les pistes sont humides…
Jusque-là rien de dramatique !
Mais sur la fin de matinée, nous arrivâmes sur une portion de piste qui nous donna pas mal de fil à retordre. Surtout pour ceux dont les motos étaient équipées de garde-boue bas comme la KTM d’Anthony et la T7 de François.

La boue

La boue venant bloquer la roue avant, la conduite dans ces conditions devient vite plus sportive !
Le problème a été vite réglé pour la KTM : nous étions à deux doigts de démonter le garde-boue avant quand celui-ci a littéralement explosé !
Ceci a eu pour effet de rendre le pilotage de la 1290 beaucoup plus facile pour Anthony.
Il ne restait plus que la T7 de François !
David, lui aussi propriétaire d’une T7, mais roulant en Ariège et connaissant ce problème, avait anticipé et monté un kit garde-boue haut sur sa moto.
Celle de François n’ayant pas cette option il nous aura fallu nous mettre à plusieurs pour faire avancer la T7 mètre après mètre !
Évidemment, loi de Murphy oblige, c’est à ce moment que le froid et la pluie s’invitent dans le game !
Comme il a déjà pas mal lutté avec sa moto, je prends le relais de François et avec l’aide de l’ensemble du groupe et une cohésion indispensable dans ce genre de situation, nous réussissons à sortir de cette portion qui nous aura mis à plat physiquement.
D’un commun accord avec l’ensemble du groupe retour à l’hôtel pour une bonne douche chaude et un bon repas !
Le lendemain, le soleil était de retour et les températures à nouveau idéales.
Certaines pistes encore légèrement humides demandaient sur le pilotage une attention de tous les instants.

Perte de contrôle

Bizarrement c’est sur une portion sèche (mais avec l’aide de cailloux jonchant la piste) que Luca perdra le contrôle de la CRF, rien de cassé mais le coup sur le pied et la douleur lui feront renoncer à la dernière partie.
Une rando trail qui prouve, s’il en était encore besoin, que rien ne se passe jamais comme prévu et qu’il faut en permanence s’adapter.
Mais n’est-ce pas là tout l’intérêt de cette discipline ?