De retour de 4 jours de randonnée dans le désert des Monegros avec un petit groupe venu de Bretagne.
Étaient présents : Nicolas et son fils Léo, Willy et son fils Mathieu, et leur ami Jean-Pierre.
Ils ont tous roulé au guidon de nos CRF 250 ou 300 L de location.
Rémy, qui lui n’est pas Breton mais des Hautes-Pyrénées a complété le groupe et a roulé avec son Africa Twin.
C’est donc à sept que nous sommes partis pour cette première journée de rando.
Tout était idéal, il faisait beau mais pas trop chaud ; les pistes étaient roulantes ce qui permettait aux débutants de commencer en douceur et les paysages étaient pour le moins dépaysants pour nos Bretons.
Le groupe a rapidement trouvé son rythme de croisière et la première journée s’est terminée sans encombre.
La matinée de la seconde journée et un copié-collé de la veille.
C’est à la sortie du restaurant de midi que les choses ont radicalement changé.

Changement de décor !

Il pleut !
Mais bien !
Un vrai temps de Breton !
Nous repartons donc sous la pluie. Mais dans cette région, la pluie a rapidement des effets sur l’état des pistes.
Elles deviennent vraiment glissantes. Et ce qui n’est déjà pas facile avec une petite CRF 250 devient carrément compliqué avec un maxi trail.
A mi-chemin, Rémy décide de rentrer par la route, je continue avec mes Bretons.
L’état des pistes s’améliore et nous arrivons presque à oublier qu’il a plu jusqu’au moment où nous traversons une zone qui va nous prendre plus de temps que ce qu’elle aurait dû.
Une version Holiday on Ice qui m’obligera même à démonter le garde-boue avant et l’étrier de frein droit pour pouvoir la traverser.
Avant d’arriver à l’hôtel, nous passons les bonhommes et les motos au Karcher afin d’effacer les traces de cette mésaventure.
Le lendemain, comme il était prévu de faire une boucle, je décidais de prendre la trace à l’envers et de remonter vers le nord afin d’optimiser le temps de séchage des pistes plus au sud qui pouvaient potentiellement être encore humides.

Paris gagnants

Pari gagnant, puisque, mis à part quelques flaques de-ci de-là, rien n’a entravé notre progression.
Pour la dernière journée, après un conseil de guerre, il est décidé d’un commun accord de zapper le restaurant du midi et de faire la totalité de la trace d’une traite afin d’arriver avant l’orage prévu pour 15h et qui se trouvait pile sur notre parcours.
Là encore pari gagné, nous n’avons pas vu une goutte de pluie !
C’est définitivement ce que j’aime dans le trail : s’adapter et trouver des solutions pour arriver à destination quoi qu’il arrive.